Sa famille

Son père, Louis Mathurin Le Franc (1849-1929) est né sur l’île de Tascon, sans connaître son propre père, passeur et agriculteur, noyé quelques semaines plus tôt. Il a deux frères ainés. Marie Le Franc évoque cet homme et les habitants de l’île dans une nouvelle « Louis de l’île, l’héroïsme n’est pas légende », publiée en 1953 dans Ouest-France Magazine. 

Enfant, il est placé comme berger dans une ferme, où un vieil homme paralysé lui apprend à lire. Vers dix ans, il revient sur son île et se fait pêcheur. À vingt ans, après la guerre de 1870, « le curé lui donne des leçons de calcul et lui fait faire des dictées ». Deux ans plus tard, il devient douanier, comme ses deux frères ainés.

Sa mère, Marie-Perrine Botuha (1852-1939) est la quatrième d’une nombreuse fratrie (quatorze enfants ; on connaît une descendance à sept d’entre eux). Avant son mariage, elle est institutrice tolérée, c’est-à-dire qu’elle enseigne sans avoir le diplôme. Ce qui démontre un certain niveau d’instruction pour une femme de sa génération. Sa propre mère savait lire et c’est elle qui, sur un missel en latin, apprend à lire à sa petite fille Marie Le Franc.

Marie Le Franc (1879-1964) est la troisième dans une fratrie de dix enfants. Elle naît après un enfant qui ne survit pas et avant un autre frère (1881-1890) qui décède avant neuf ans. Alors que Marie va avoir sept ans, sa mère accouche de deux faux-jumeaux morts-nés. Il n’y eut jamais plus de six enfants vivants dans cette famille.

Son frère aîné, Louis Marie (1877-1945), brigadier des douanes, a une fille et un garçon : Flora, âgée de 19 ans lorsque Marie Le Franc obtient le Prix Femina en 1927, collecte et conserve les lettres importantes de toute la correspondance familiale échangée avec sa tante. Ce fonds épistolaire est aujourd’hui conservé à la médiathèque de Vannes dans les collections patrimoniales.

Pendant la Première Guerre mondiale, Marie Le Franc perd deux frères, Pierre (1889-1915) et Marcel (1898-1918), le plus jeune, qui s’étaient formés à la carrière d’instituteur.

Sa seule sœur, Marie-Louise (1883-1963), institutrice, se marie tard et n’a pas de descendance.

Son avant-dernier frère, Ernest (1894-1929), douanier, a une fille.

On trouve beaucoup de douaniers et d’instituteurs dans la parentèle de Marie Le Franc. Pour l’époque, ce sont des marques d’ascension sociale.

Marie Le Franc elle-même ne s’est pas mariée et n’a pas eu d’enfant. Seuls, deux de ses frères ont une descendance, ayants droits de cette femme de lettres.

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